"Mais il n'y avait rien à faire, je ne pouvais pas être une autre personne."

Géographie de nos amours, Rebecca Walker, l'Archipel, 164 pages, traduction Nicolas Porret-Blanc (Etats-Unis)

La série des lectures bof continue. J'ai pris ce roman au rayon "nouveautés" de la médiathèque, un peu au hasard. Et le hasard, on le sait, ne fait pas toujours bien les choses.

Une jeune fille d'une vingtaine d'années part à l'aventure avec sa meilleure amie Miriam. Elles décident de visiter plusieurs pays d'Afrique, car l'héroïne est à la recherche de ses racines. (Je suis en train de me rendre compte que je ne connais pas le prénom de ce personnage, l'ai-je oublié ou n'est-il pas donné? mystère). Elles sont à la recherche de l'authentique Afrique et elles vont faire une série de rencontres qui vont peu à peu lever le voile sur la réalité des pays qu'elles traversent. Et bien sûr, ce qui devait arriver, arrive, l'héroïne va rencontrer un homme, Adé, dont elle tombe éperdument amoureuse. Pour lui, elle va tout laisser derrière elle. Elle va oublier sa condition d'américaine, sûre de ses droits et de sa supériorité, pour accepter de se mouler dans les coutumes familiales, sociales et traditionnelles de l'homme qu'elle aime (et qui sont très, très traditionnelles). Elle comprend qu'en fait, malgré tout l'amour qu'elle éprouve, ce renoncement ne va pas de soi. J'ai lu ce roman en entier car il est court et écrit gros, mais vraiment c'était de la lecture à la page tant les situations sont vues et revues, les sentiments délavés, les situations attendues. En lisant la quatrième de couverture, j'ai la surprise de découvrir cette mention : "ce premier roman que la presse américaine considère comme un classique". Ah bon?!